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Tous les pays ne subissent pas les effets pervers

L’ampleur des variations des quantités importées et exportées par
rapport à l’ampleur des variations de prix est décisive pour déterminer le
solde commercial. Or cette ampleur varie fortement d’un pays à l’autre et
pour un même pays selon les moments de son histoire.
La capacité d’accroître sa production pour vendre plus à
l’extérieur peut être importante ou trés faible; dans le second cas les gains
de marché s’en trouvent réduits. Les importations peuvent être plus ou
moins rigides. Si l’essentiel des importations est composé de produits pour
lesquels il n’existe pas de substitut national, le volume des importations ne
diminuera pas malgré l’accroissement de leur prix. En revanche, s’il s’agit
de produits pour lesquels une production nationale existe, production
rendue compétitive par la variation de taux de change, l’effet positif sur la
balance commerciale sera significatif.
Enfin, une donnée souvent peu prise en compte concerne l’attitude
des entreprises... si celles-ci, comme cela se constate fréquemment en
France, profitent des dévaluations pour accroître leurs marges de profit sur
les produits vendus à l’étranger, l’effet sur les qualités exportées peut ne
pas être important.

5. L’overture vers l’extérieur est-elle souhaitable?

5.1. Les échanges avec l’extérieur, une nécessité

Certains échanges commerciaux avec les pays étrangers sont
nécessaires pour sauvegarder le niveau de vie. La plupart des nations ne
disposent pas sur leur territoire de toutes les ressources naturelles
nécessaires dont elles ont besoin. La France doit importer du pétrole, du
cuivre, du coton, du cacao, du thé... Le consommateur d’aujourd’hui est
souvent attiré par des produits venus d’ailleurs et les normes de production
actuelles nécessitent souvent pour être rentables un vaste marché de
dimension mondiale.

5.2. Le protectionnisme et le libre-échange

Bien rares sont les pays qui envisagent de supprimer toute relation
commerciale avec l’extérieur mais ces échanges peuvent s’effectuer de
façon totalement libre ou connaître certaines entraves. Prenons pour
simplifier le cas de deux pays A et B qui commercent entre eux. Les
entreprises du pays A fabriquent des voitures dont le prix de revient
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