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l’ensemble des opérations pouvant donner lieu à entrées de devises a une
valeur supérieure à l’ensemble de celles qui peuvent entraîner des sorties de
devises (et inverse-ment).
La balance des paiements comme tous les documents comptables
est, par convention, équilibrée; un poste qui s’intitule « variation de la
position monétaire extérieure » a pour fonction de compenser ce solde
positif ou négatif de la balance des paiements. Ainsi, en cas de solde
négatif, la variation de la position monétaire sera positive et inversement.

4. Les effets des dépréciations monétaires

4.1. Le point de vue des entreprises

• Les entreprises fortement exportatrices sont favorables aux
dépréciations monétaires car cela leur permet de gagner des parts de
marché tant sur le marché intérieur qu’à l’extérieur ou bien d’accroître leur
marge bénéficiaire.
• Les entreprises fortement importatrices et plus centrées sur le
marché national sont plus réticentes car elles craignent de voir leurs coûts
s’accroître.
4.2. Les conséquences sur la balance commerciale

Les dépréciations d’une monnaie ne sont pas sans consequences
sur les échanges commerciaux. Ainsi, une diminution de la valeur de la
monnaie nationale suscite, en général, l’espoir d’une amélioration du solde
de la balance commerciale. Cet espoir résulte de ce que le prix des produits
importés exprimé en monnaie nationale augmente.

Un exemple d’effet pervers

Supposons que la valeur du dollar exprimée en francs passe de 10
francs à 11 francs. Il y a dépréciation du franc. Supposons qu’en moyenne
les prix des importations augmentent d’environ 10% et que le prix des
produits nationaux à l’étranger diminue. Admettons pour simplifier que la
balance commerciale ne comporte qu’un seul type de produit importé A et
un seul type de produit exporté B.
La modification des prix se traduit par une réduction des quantités
importées qui passent à 980 produits A et une augmentation des
exportations qui passent à 52.
Le défîcit commercial ne s’est pas réduit, il s’est accru. Les
variations de quantités importées et exportées n’ont pas été suffisantes pour
compenser les variations de valeur unitaire.

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