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concerne le rôle du flux de l'énergie.
                     Les  grandes  subdivisions  de  l'écologie.  Selon  la
               définition même d'Haeckel, l'objet de l'écologie tient en l'étude
               des  interrelations  des  êtres  vivants  avec  leur  "milieu
               environnant" et cela à une "échelle globale", selon les termes
               utilisés par Haeckel dans sa définition originelle. Elle occupe à
               ce  titre  une  place  particulière  dans  l'ensemble  des  sciences
               biologiques,  car  son  objet  d'étude  concerne  les  processus
               biologiques au niveau de complexité maximal de l'organisation
               du vivant.
                     Eugene  Odum  a  schématisé  sous  forme  d'un  "gâteau
               feuilleté" l'ensemble des sciences biologiques. Il est possible de
               découper  ce  gâteau  soit  en  tranches  verticales  qui
               correspondent  chacune  à  une  division  traditionnelle  des
               sciences  naturelles  :botanique,  zoologie,  microbiologie,  etc.,
               soit  de  façon  horizontale  dans  le  sens  de  l'empilement  des
               feuillets  du  gâteau,  qui  figurent  de  bas  en  haut  un  ordre
               croissant  de  complexité  biologique  auquel  s'adressent  les
               diverses  disciplines.  On  trouve  ainsi  superposées  la  biologie
               moléculaire puis cellulaire, la physiologie des fonctions (étude
               des  organes  pris  isolément),  ensuite  l'étude  de  l'individu,  la
               biologie  des  populations,  l'étude  des  écosystèmes  et,  enfin,
               celle de la biosphère.
                     L'écologie englobe la totalité des feuillets supérieurs du
               gâteau,  depuis  l'individu  dans  son  environnement  naturel
               jusqu'à la biosphère. L'entité la plus "simple" du champ d'étude
               écologique  correspond  donc  à  l'individu  appartenant  à  une
               espèce vivante donnée.
                     Le domaine dénommé autoécologie a donc pour objet la
               compréhension  de  l'action  des  facteurs  du  milieu  sur  des
               plantes ou des animaux isolés. Par la suite, les recherches ont
               concerné l'étude des systèmes écologiques plus complexes que
               constituent  les  populations  (démoécologie).  Selon  les
               écologues  anglo-saxons,  la  population  représente  le  niveau
               d'organisation élémentaire propre à la démarche spécifique de
               l'écologie.  Cependant,  le  "noyau  dur"  de  cette  discipline  est
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